Ce n’est pas parce que vous êtes sur l’eau que vous ne devez donc pas obtenir de permis pour conduire votre embarcation. En effet, il faut un permis bateau pour pouvoir rouler sans souci sur les mers ainsi que sur les fleurs. Toutes les embarcations ne sont cependant pas soumises à la possession d’un permis bateau, vous pouvez très bien vous passer d’un permis si vous avez une embarcation qui dispose d’un moteur de moins de 4,5 kW. Ces derniers sont en effet exemptés de permis. Mais quels sont donc ces permis que vous devez avoir si vous voulez pouvoir vous promener sur l’eau sans soucis ? Je vous propose donc aujourd’hui de parler un peu des différents types de permis bateaux que vous pourriez être amené à prendre. Attention, il faut savoir que si vous souhaitez conduire un bateau à titre lucratif, vous devez posséder certaines qualifications et ces simples permis ne suffiront pas.
En France, les embarcations à moteur avec une puissance dépassant 6,11 ch doivent obligatoirement être conduites par un navigant qui possède le permis adéquat. En effet, ce dernier doit justifier de connaissances théoriques et pratiques de navigation qu’il prouvera par la possession d’une carte mer ou bien par un permis bateau.
La possession d’un permis est ainsi indispensable que ce soit pour les jets-skis, les scooters de mer que pour les bateaux de plaisance qui servent pour la pêche ou bien les promenades. N’oublions pas les yachts, les vedettes aussi. En ce qui concerne le réseau fluvial, c’est la même chose, il faut un permis pour conduire les embarcations de plus de 4,5 kW de puissance au niveau du moteur.
Il faut savoir que les épreuves pour les permis bateau ainsi que pour la carte mer, que ce soit pour la navigation sur mer ou bien sur les fleuves, se font par des épreuves théoriques, mais aussi pratiques. Les embarcations à voile dotées d’une motorisation auxiliaire ne sont pas concernées par l’obligation de permis de bateau, peu importe le gabarit de celui-ci.
L’âge minimum requis en général pour tous les permis est de 16 ans, sauf bien évidemment s’il y a une dérogation pour les personnes qui appartiennent à un organisme affilié à une fédération sportive agréée.
La carte mer
Parlons donc en premier de la carte mer. En réalité, celle-ci a cessé d’exister depuis l’année 2008, cependant ceux qui ont eu cette dernière avant peuvent encore l’utiliser, car elle reste valide. Il existe ainsi aujourd’hui d’autres permis bateau qui vous permettent de naviguer sans souci, aussi je vous recommande de passer les épreuves nécessaires pour cela.
Je pense que nous n’allons pas trop nous étaler sur la carte mer, mais je vous délivre quand même quelques infos, histoire de savoir de quoi il s’agit si jamais on vous en parle. La carte mer permettait ainsi de naviguer de jour, comme c’est toujours le cas aujourd’hui à moins de 6 miles d’un abri, c’est-à-dire sans aller au-delà de 11 km d’un port.
La carte mer était nécessaire pour les bateaux dont la puissance est supérieure à 4,5 kW. Elle permet ainsi de naviguer avec des bateaux ayant une puissance de moins de 50 ch. Je tiens à le préciser à nouveau, ceux qui ont la carte mer peuvent encore l’utiliser de nos jours, car elle reste valable.
Le permis côtier
Le permis côtier est une partie du permis mer, ce dernier s’adresse ainsi à tous les navigateurs qui veulent conduire un bateau de jour comme de nuit et dont la puissance du moteur est supérieure à 4,5 kW, comme stipulé en haut. Il faut savoir que le permis côtier est destiné à un usage de navigation de proximité, c’est-à-dire que le bateau ne peut aller au-delà de 6 milles d’un abri, à savoir 11 km d’un port.
En ce qui concerne les conditions d’obtention, il faut être âgé de 16 ans au minimum et répondre à différentes conditions d’aptitudes physiques, dont l’acuité visuelle par exemple. Pour ce qui est des examens, il faudra suivre une formation pratique de 3 heures 30 qui devra ensuite être validée par un formateur agréé. Une partie théorique est aussi requise avec un QCM de 30 questions avec une marge d’erreur de 5 questions autorisées.
Le permis hauturier
Le permis côtier, aussi appelé extension hauturière fait partie du permis mer en réalité. Il s’agit d’un permis bateau pour les marins au long cours sans aucune limitation de puissance ou de taille de bateau, mais aussi et surtout sans aucune restriction pour ce qui est de l’éloignement d’un abri. Si vous voulez allez un peu loin de la côte, c’est donc le permis à avoir absolument.
L’obtention de ce dernier nécessite cependant de posséder un permis côtier avant de pouvoir passer les examens qui permettent de l’avoir. Elle est aussi accessible à tous, du moment d’avoir la nationalité française, d’avoir 16 ans, d’avoir les conditions physiques nécessaires aussi sans oublier le fait de vouloir naviguer sur mer.
Pour ce qui est des épreuves, il faudra passer les épreuves théories et pratiques, les mêmes que pour le permis côtier, mais en plus aussi passer une seconde épreuve théorique qui pour sa part va durer une heure trente. C’est surtout cette partie théorique qui est la plus difficile, car elle implique la connaissance des cartes et de savoir les lire pour faire un point sur la situation géographique à partir de calculs assez complexes.
Le permis fluvial
Enfin, nous arrivons au permis fluvial anciennement appelé permis rivière et récemment baptisé permis plaisance en eaux intérieures. Ce dernier vous permettra de conduire des bateaux de moins de 20 m de long sur l’ensemble des réseaux de voies navigables en France.
Ce genre de permis est délivré à tout citoyen français âgé de 16 ans, 18 ans pour une extension grande plaisance. Si le demandeur n’est pas titulaire d’un permis côtier, il lui faudra passer par deux épreuves : une épreuve pratique ainsi qu’une épreuve théorique. S’il est déjà détenteur d’un permis côtier, il lui suffira de passer une épreuve théorique avant d’obtenir ce permis.
En effet, le permis fluvial peut se passer en parallèle avec le permis côtier en tant qu’extension, une extension fluviale du permis côtier. Je vous recommande donc de passer les deux en même temps pour vous économiser le temps.